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Echinococcose alvéolaire, comprendre pour prévenir

Vous aimez les balades en forêt, cueillir des fraises des bois, ramasser des champignons, entretenir votre jardin, faire des papouilles à votre animal de compagnie, vous rouler dans l’herbe fraiche… Alors vous devez absolument connaître l’échinococcose alvéolaire.

 L’échinococcose alvéolaire est une maladie rare du foie qui progresse doucement sur notre territoire national. L’Homme se contamine en avalant des oeufs du parasite au contact du chat, du chien, du renard, par la consommation de plantes ou de fruits crus et en manipulant la terre.

« Les premiers signes peuvent être tardifs », c’est ce que nous partage Dominique VUITTON – Professeure émérite d’immunologie clinique à l’Université de Franche-Comté. En effet ils peuvent apparaitre entre 5 à 15 ans après la contamination. Près de la moitié des patients sont détectés par hasard avant de ressentir des troubles.

« Le diagnostic se fait à l’occasion d’un examen radiologique fait pour une autre raison, ou par une échographie et une sérologie », explique Solange BRESSON-HADNI – Professeure honoraire d’hépatologie au CHRU de Besançon et au Centre National de Référence des Echinococcoses.

Mais comment traiter cette maladie ?« le traitement peut être chirurgical, ablation de la partie malade du foie ou médicamenteux, par un anti-parasitaire (albendazole) qui bloque l’évolution mais ne tue pas le parasite » ajoute le Professeure BRESSON-HADNI.

L’association AIREA (Association pour l’Information et la Recherche sur l’Echinococcose Alvéolaire) accompagne le grand public, mais aussi les professionnels de la santé et les pouvoirs publics. Partenaire privilégié de la MSA Franche-Comté, vous pouvez les contacter, ils seront vous guider

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